Culture et tourisme chinois – 中国文化与旅游

中国文化与旅游001 Oracle chinois

— Culture chinoise

Les plus anciennes traces de la culture chinoise remontent à il y a 10 000 ans sur le territoire de la Chine, la plus vieille entité géo-politique du monde moderne.

根据河北徐水南庄头发现的自1万年前至8000年前的连续文化堆积及8000年前的辽宁省查海遗址,中国历史文化实乃“超百万年的文化根系、上万年的文明起步、五千年古国、两千年中华一统实体”。

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 Jade antique en dragon chinois (3000 ans avant J.C)

 

La Chine actuelle est sans nul doute l’héritière directe, à travers les changements de dynasties et de régimes politiques, de l’empire QIN fondé en -211 par QIN Shi Huang. Cette continuité, qui a permis la diffusion efficace de pratiques, objets et concepts, confère à certains éléments de la culture chinoise un aspect généralisé qui transcende les différences régionales et historiques.

自秦始皇一统古中国以来,中华文明一脉相承,世代相传,追求美美与共,实现天下大同。

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 Statues de Guerrier et de Cheval en terre duite de la Dynastie QIN

 

Nous pouvons citer comme exemples le confucianisme, avec le régime mandarinal et la conception des rapports sociaux et familiaux qu’il a marqués de son empreinte, et le taoïsme, à l’origine de concepts philosophiques ou métaphysiques et de pratiques religieuses généralement adoptées dans le monde chinois.

儒家学说为春秋时期孔丘所创,倡导血亲人伦、现世事功、修身存养、道德理性,其中心思想是孝、悌、忠、信、礼、义、廉、耻 ,核心是“仁”。道家以道、无、自然、天性为核心理念,认为天道无为、道法自然,据此提出无为而治、以雌守雄、以柔克刚等政治、军事策略。两种学说巨著豁人耳目,沁人心脾,深入人心。

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Confucius et son Maître LAO Tseu

Le prestige de l’empire chinois a contribué à diffuser cette culture commune en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est ; il a également attiré de nombreux étrangers qui ont enrichi la civilisation chinoise. D’autres réalisations culturelles sont au contraires spécifiques à une région ou à une époque. À cet égard, la façon dont les divers domaines de la culture chinoise ont abordé l’influence occidentale et la modernité à partir du XIXe siècle et continuent de réagir à la mondialisation est une question de grand intérêt.

中华文明给中华大陆及周边地区烙下难以泯灭的文化印迹,但也汲取着世界其他文明的文化精髓。如今,西方文明和全球化的现代发展对传统意义上的中华文明产生了较大影响。

中国文化与旅游005 Opéra de Pékin à la mode

— Voyages en Chine

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Pendant la dernière décennie, la Chine a été le marché émetteur de tourisme à plus forte croissance au monde. Une part, la Chine a dépensé 102 milliards d’USD en voyages à l’étranger en 2012, un chiffre qui la hisse au premier rang des marchés émetteurs de tourisme au monde au titre des dépenses, d’autre part, les Chinois et des étrangers ont dépensé environ 355 milliards d’USD en voyages en Chine avec le comptage de 2,95 milliards de visiteurs. Fort de son histoire de 5000 ans, la Chine est sans nul doute une terre incontournable.

本世纪初以来,中国是世界上最具活力的旅游市场。2012年,赴海外旅游的中国游客就花费了1020亿美元,同时国内旅游收入达3550亿美元,旅游人数为29.5亿人次。 毫无疑问的是,华夏5000年的历史文化积淀使中国成为旅游热土。

• Présentation des sites touristiques par la ville ou la commune

1. Beijing (Pékin, capitale de Chine)

  La Place Tian’anmen

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La Place Tian’an men (« Place de la porte de la Paix Céleste ») est une place située au centre de Pékin. Elle s’appelle ainsi car elle se trouve immédiatement au sud de la porte de La Paix Céleste qui commandait l’entrée sud de la Cité interdite.

La place Tian’anmen couvre 40 hectares, elle serait la plus étendue au monde : le coeur de Pékin et de la dictature communiste. C’est d’ailleurs de la porte de la Paix céleste, entrée sud de la Cité interdite, que Mao proclama la république populaire de Chine. Sur cette place s’élèvent le palais de l’Assemblée du Peuple et le musée national.

Elle doit notamment sa célébrité aux nombreux évènements qui s’y sont déroulés dans l’histoire chinoise, dont des changements de gouvernements.

Tous les matins, à peu près à l’heure du lever du soleil, on peut assister au lever du drapeau. Cette cérémonie attire quotidiennement des milliers de touristes chinois.

En arrivant par le sud, par la Porte du Devant, vous arriverez aussitôt devant le mausolée de Mao Zedong.

L’obélisque planté devant le mausolée est un monument aux Héros du peuple. Atteignant presque 40 m de haut, il raconte, par ses bas reliefs, les exploits patriotiques révolutionnaires de la Chine ainsi que des calligraphies.

Côté ouest, on se trouve le Palais de l’Assemblée du Peuple. A condition que l’Assemblée nationale ne se réunisse pas, vous pourrez visiter ce bâtiment d’architecture soviétique, qui a longtemps abrité les services secrets de la dynastie Ming. A l’intérieur, 29 pièces portent le nom des provinces chinoises, la salle des banquets peut accueillir 5000 personnes et l’auditorium, au plafond orné d’une énorme étoile rouge, 10 000 personnes.

Juste à côté est situé le Grand Théâtre national, une construction très moderne réalisée par l’architecte français Paul Andreu en 2007.

Vous reconnaitrez la Porte de la Paix céleste à l’immense portrait de Mao qui la distingue. Bâtie au XVe siècle, elle était à l’origine l’une des quatre portes du Mur Impérial qui entourait la Cité Interdite. Sur la gauche, est écrit «Vive la république populaire de Chine» et à droite «Vive l’amitié entre les peuples du monde». Vous pouvez monter en haut de la porte pour embrasser d’un seul coup d’oeil toute la Place Tian’anmen.

La Porte du Devant est composée de deux ensembles dont une porte haute de 40 m qui date de la dynastie Ming. Elle faisait partie de l’enceinte de protection entre la Cité intérieure et la Cité extérieure.

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2. Xi’an (capitale de Chine d’antiquité)

 L’Armée en terre cuite au Mausolée de l’Empereur Qin

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Le mausolée de l’empereur Qin, qui s’étend sur environ 56 km², est un mausolée dédié à l’empereur Qin Shi Huangdi (IIIe siècle av. J.-C.). L’ensemble archéologique, qui se trouve à proximité de la ville de Xi’an, comprend d’une part le tombeau proprement dit, et d’autre part les fosses où l’on a trouvé, depuis 1974, l’armée enterrée formée par des milliers de soldats de terre cuite. Cette dernière est appelée armée en terre cuite .

La tombe proprement dite est recouverte par un tumulus haut de 115 mètres, mais n’a pas été explorée. On en connait le contenu légendaire au travers du récit de Sima Qian.

À environ 1 500 mètres se trouvent les fosses contenant quelque huit mille statues de soldats datant de 210 av. J-C, statues qui ont quasiment toutes un visage différencié, et de chevaux en terre cuite. C’est « l’armée enterrée », destinée à garder l’empereur défunt. Ces statues furent cuites dans des fours à une chaleur d’environ 900 °C. Des couleurs minérales étaient appliquées après cuisson sur les statues, ce qui, tout en les individualisant davantage, permettait de distinguer par la couleur dominante les différentes unités de cette armée1.

En 1914, à l’occasion d’une expédition archéologique, Victor Segalen avait livré une description détaillée de l’aspect extérieur du tombeau.Le site a été ouvert au public à l’occasion de la fête nationale chinoise en 1979.

L’édification de la nécropole a nécessité trente-six ans d’ouvrage, avec une main-d’œuvre de quelque 700 000 personnes. D’après Les Mémoires historiques de l’historien Sima Qian, les ouvriers ayant préparé le tombeau et assisté à l’enterrement ont été emmurés vivants dans le mausolée à la fin de la cérémonie afin que les secrets de sa construction ne soient pas divulgués. Les sacrifices humains à la mort d’un personnage « important » paraissent avoir été fréquents dans la Chine de la dynastie des Zhou. Certaines fosses contiennent d’ailleurs de nombreuses dépouilles. Cependant cette pratique était déjà devenue rare au début de l’époque des Royaumes Combattants, la tombe du marquis Yi de Zheng, mort vers 433 avant notre ère, avec ses restes de 21 jeunes femmes était une exception pour des personnages autres que les plus hauts dignitaires, dans l’aire culturelle de la dynastie des Zhou. La présence de « substituts » en terre cuite ou de bois s’était généralisée, elle allait être de règle sous la dynastie des Han, et donner là l’occasion d’une création d’une très grande richesse dans le domaine de la sculpture chinoise.

Les premiers fragments de guerriers furent découverts par des cultivateurs qui creusaient un puits en mars 1974. C’est la fosse n° 1, elle n’est qu’une fosse parmi la dizaine d’autres mises au jour. Certaines ont été retrouvées à plusieurs kilomètres du tumulus de la tombe. Les fouilles commencèrent rapidement et de larges bâtiments furent édifiés pour les protéger. Le premier fut terminé en 1979. Six cents fosses d’accompagnement du défunt étaient repérées en 2008 .

La fosse n° 1, qui fait 230 m de long sur 62 m de large, renferme l’armée principale avec plus de 6 000 guerriers de terre cuite (taille légèrement plus grande que nature et fonction de leurs grades), et deux modèles réduits (à l’échelle 1/2) de chars en bronze doré, peint et laqué. On y a trouvé aussi une fosse contenant du foin, pour les chevaux et des animaux rares (certains inhumés dans des cercueils de terre cuite) et six cents à sept cents chevaux des écuries impériales, sacrifiés, sous l’œil de leurs palefreniers de terre cuite. La fosse n° 1 comporte 11 couloirs, qui ont en majorité plus de 3 m de largeur et sont pavés de petites briques et couverts d’un plafond de bois porté par des piliers et des poutres. Les plafonds en bois étaient couverts de claies de roseau et de couches d’argile pour l’étanchéité puis chargés d’une couche de terre de façon à ce qu’ils dépassent de 2 ou 3 m le niveau du sol. Selon des estimations officielles, à la date de 2012, il resterait encore 6000 statues de guerriers et de chevaux à déterrer dans la seule fosse n° 1.

La fosse n° 2 renferme 1 400 sujets : cavaliers à côté de leurs chevaux, et fantassins : « l’armée de gauche ».

La fosse n° 3 contient 68 soldats, un char et quatre chevaux : le poste de commandement avec ses officiers de haut rang.

La 4e, vide, prévue pour l’ « armée du centre », n’aurait pas été terminée.

La 5e renfermait des sculptures de pierre calcaire : armures (les plaques d’armure étant retenues par des fils de cuivre), casques, un caparaçon et un harnais. Au sud, une fosse de 48 × 12 m contenait dans trois cellules des sabots de chevaux en bronze et un énorme vase à trois pieds (zhan).

La fosse 6 contenait plusieurs personnages de terre cuite et les os d’une vingtaine de chevaux immolés.

La fosse 7 renfermait des personnages dans des poses diverses et difficilement identifiables, certains semblent ramer, d’autres pêcher, ainsi que de splendides bronzes, grandeur nature, d’oiseaux aquatiques.

Enfin une autre fosse, en forme de caractère zhong, contenait des chevaux et des personnages dont 8 en costumes qui pourraient représenter des fonctionnaires civils .

Certains des personnages retrouvés dans les fosses 1 et 2 présentaient des traces d’incendie. En outre, on y a trouvé des solives de plafond brûlées, ce qui, joint à l’absence d’armes, est interprété comme étant le résultat du pillage par Xiang Yu et de l’incendie qui s’ensuivit. Celui-ci aurait entraîné l’effondrement des toitures et l’écrasement des personnages en terre cuite. Ceux qui sont exposés actuellement sont en fait remontés à partir des morceaux retrouvés sur place.

Les soldats ont pour la plupart été fabriqués en terre cuite dans des ateliers. Les différentes parties — tête, bras, jambes, torses, armes — furent produites séparément puis assemblées. Différents moules ont été utilisés pour le visage, avec ajouts d’argile pour individualiser les personnages. Une fois terminés, les soldats ont été disposés en ordre militaire dans les fosses, selon le rang et la tâche. On retrouve ainsi des officiers, des fantassins, des fonctionnaires, des arbalétriers, des chevaux et même des acrobates. Ils mesurent près de 1,80 m à 2 m. Ils portent tous une arme (épée, arcou arbalète) en bronze recouverte d’une fine couche de chrome (raison pour laquelle certaines de ces armes sont toujours affûtées); certaines d’entre elles auraient été pillées ou en partie retirées par des archéologues pour les analyser ou les exposer dans un musée, mais on peut encore distinguer leur trace dans la forme des mains. Les personnages diffèrent les uns des autres par la taille, l’uniforme et la coiffe. À l’origine, les soldats étaient armés et peints de couleurs vives qui ont pour la plupart disparu à la suite de l’incendie des fosses par les rebelles Han en l’an 206 av. J.-C. et par leur exposition à l’air libre durant les premières fouilles archéologiques, de 1970 à 1990. Les restaurateurs sont maintenant en mesure de stabiliser certains pigments, ce qui permet d’apprécier le travail des artisans et d’imaginer l’état originel des sculptures peintes.

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3. Shanghai (ville ultramoderne)

  • Musée de Shanghai 

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Le musée de Shanghai est un musée d’art chinois ancien situé à Puxi sur la Place du Peuple dans le district de Huangpu à Shanghai, Chine. L’entrée y est gratuite. Il est situé en face de la Mairie de Shanghai.

Les trésors de la Chine ont été maintes fois sauvés du désastre. Dans les années ’30 et ’40, ils ont été protégés des ravages de la guerre civile, de l’agression japonaise, sans compter les inondations, les bandits et les seigneurs de la guerre. En 1949, la collection originale du palais-musée de Beijing fut divisée en deux. Le personnel du musée aussi. Une partie est aux musées de Shanghai et de Beijing, et l’autre à Taiwan.

Situé au sud de la Place du Peuple, le Musée de Shanghai est un grand musée de l’art antique chinois à l’échelle nationale; il est l’un des quatre plus grands et beaux musées Chinois. Le musée est réputé pour la richesse et la délicatesse de ses collections. C’est un musée d’histoire très moderne: salles spacieuses et éclairages dernier cri. La partie supérieure est de forme ronde tandis que la partie inférieure est de forme carrée, ce qui correspond à l’idée traditionnelle de la Chine antique : « le Ciel est rond et la Terre est carrée ».

La culture chinoise est le résultat de la fusion et de la collaboration de nombreuses nationalités. Au cours de sa longue histoire, les minorités nationales ont créé leurs propres cultures hautes en couleurs. Des vêtements aux textiles, produits de métal, sculptures, poteries, laques et produits en bambou, les styles exotiques de leurs œuvres nous donnent une idée générale de la créativité et de la passion de la vie de ces groupes ethniques.

Les différentes salles dévoilent l’histoire de la Chine au travers de bronzes antiques, de sculpture chinoise, de céramiques de Zande Lou ou de calligraphies. Des objets historiques sont aussi exposés: pièces de monnaie, vêtements, mobilier, sceaux, peinture… La collection d’anciennes céramiques est un trésor.
Couvrant une surface d’exposition de 12 000 m², le musée conserve 120,000 pièces précieuses antiques classées en 21 catégories. Vu de loin, le bâtiment du musée s’apparente à un ustensile en bronze chinois. Haut de 29,5 mètres. le musée possède 6 niveaux dont 1,5 en sous-sol, se divisant en six parties : la zone ouverte, la zone d’entrepôt, la zone académique, la zone de recherche scientifique, la zone d’administration et la zone technique. On y trouve douze salles d’expositions thématiques dont :

– La Galerie de l’ancienne Sculpture chinoise où se concentrent principalement les sculptures bouddhistes.

– Le rez-de-chaussée est en forme de « T » renversé, destiné à exposer les sculptures, surtout bouddhistes, et les ustensiles en bronze antiques chinois;

– Le 1er étage est destiné à exposer les poteries antiques chinoises. Parmi plus de 500 pièces, on retrouve des œuvres de différentes dynasties, comme la poterie peinte et grise à partir de l’âge néolithique, des céladons primitifs des états de Shang, Zhou et autres, des céladons de la dynastie Han d’Orient, de la célèbre poterie émaillée tricolore (bleu, blanc et noir satiné) de la dynastie Tang, de la porcelaine peinte de la chanson Jin et Liao et les œuvres brillantes de Jingdezhen et de Jiangxi des dynasties Yuan, Ming et Qing.

– Au 2ème étage, au sein de la partie carrée du bâtiment, on expose les calligraphies, les peintures traditionnelles chinoises et les sceaux impériaux des empereurs de toutes les dynasties. Les peintures et les calligraphies chinoises ont des traditions profondes et des styles nationaux uniques. Des chefs-d’œuvre de différentes époques et genres sont présentés. Première en son genre, la galerie des sceaux Chinois reflète l’importance des sceaux dans l’histoire de la dynastie Zhou de l’Ouest à la fin de la dynastie Qing.

– Au 3ème étage, au sein de la partie ronde du bâtiment, on retrouve les pièces de monnaies de toutes les dynasties, les objets en jade antiques, les meubles des dynasties des Ming et des Qing et les produits artistiques artisanaux des ethnies minoritaires chinoises. Les dynasties Ming et Qing furent l’âge d’or du mobilier chinois. La galerie présente une résidence-jardin de l’époque. Même une simple chaise démontre la culture et l’étiquette chinoises. La Chine est l’un des premiers pays à utiliser la monnaie, et les quelques 7,000 pièces dans la galerie des pièces de monnaie chinoises révèlent le développement de la monnaie chinoise et la croissance des échanges économiques entre la Chine et les pays étrangers. Quant au jade de la Chine ancienne, il était à la fois décoration, symbole de richesse et de pouvoir. Il incarnait aussi la moralité parfaite. L’élégance des pièces en Jade brille par ses couleurs de cristal vives et les modèles vivaces choisis.

Toutes les salles d’exposition sont équipées de matériels informatiques de présentation qui offrent aux visiteurs divers images et textes professionnels au sujet des antiquités. Comme dit un proverbe chinois, il est préférable de voir par soi-même que de l’entendre à plusieurs reprises.Le musée de Shanghai incite les visiteurs à voir et à apprécier la culture chinoise.

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4. Hong Kong (ville anglophone)

 Ile Victoria 维多利亚湾

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Le Port Victoria de Hong Kong est situé en bordure de lamer de Chine méridionale, sur l’océan Pacifique. Il s’agit de l’un des plus importants ports de commerce et de voyageurs dans le monde. Il a bénéficié de la croissance économique de Hong Kong aux XIXe et XXe siècles, lorsque le territoire était colonie britannique. Il est ainsi devenu dans la seconde moitié du XXe siècle, l’un des trois principaux ports mondiaux de commerce. Depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, le port de Hong Kong connaît une croissance plus modérée à cause de l’émergence d’autres ports chinois majeurs comme Shanghai, devenu no 1.

Le port s’est développé au cours de la colonisation anglaise qui a suivi la défaite chinoise lors de la Première guerre de l’opium de 1839 à 1842. Le port est ensuite devenu l’un des 3 plus importants au monde au XX° siècle, particulièrement dans la 2° moitié du siècle dernier. Il s’agit d’un des 4 dragons asiatiques ou Nouveaux pays industrialisés (NPIA), dont la croissance s’est fondée sur l’exportation, à l’instar de Singapour, Taïwan et la Corée du Sud. En 1997, le gouvernement britannique a rétrocédé la ville et ses territoires au gouvernement chinois. Elle est depuis devenue une RAS (Région Administrative Spéciale) de la République populaire de Chine.

Le Port Victoria se distingue à la fois par la beauté naturelle du site qui lui sert d’écrin et par l’architecture exceptionnelle des édifices auxquels il est adossé: à côté des quatre buildings comptant parmi les vingt gratte-ciels les plus hauts du monde se concentrent, dans un petit périmètre, d’autres gratte-ciels à peine moins élevés. Ils forment tous réunis la ligne de gratte-ciels la plus élevée de la planète. Le spectacle son et lumière qui les illumine quasiment tous les soirs, jouant au passage avec les nuages et parant les vagues agitant les eaux du port de belles couleurs, est lui aussi unique en son genre. Outre le port lui-même, qui figure en haut de la liste des sites visités par les millions de touristes du monde entier de passage chaque année, Hong-Kong compte de nombreuses autres attractions: des grands musées, des parcs publics libres d’accès, des zoos, des parcs d’attraction, des édifices à l’architecture spectaculaire, des circuits de randonnée et de splendides paysages. Si la ville figure toujours parmi les endroits les plus touristiques du monde, c’est aussi parce qu’elle reste une référence en matière de bonnes affaires, continuant à séduire les amateurs de shopping.

Le moyen le plus simple et le moins cher d’avoir une vue de Hong Kong et de la péninsule de Kowloon est de prendre le Star Ferry. Il sont bon marché et propose des tours du port, le matin, l’après midi, lors du coucher de soleil et de nuit. Un autre endroit pour voir le port est depuis Tsim Sha Tsui Est. La promenade le long de la côte commence au New World Centre et vous emmène jusqu’à Tsim Sha Tsui Est et Hung Hom où se trouve l’arrêt de KCR Kowloon.

Trois endroits offrent des vues particulièrement belles sur le port : l’Avenue of Stars, le Central Plaza et le pic Victoria. L’Avenue of Stars, une promenade donnant sur le port, est jalonnée de plaques portant les noms, et pour certaines les empreintes, de stars du cinéma hongkongais. Elle s’étend entre l’embarcadère du Star Ferry et le musée d’Art de Hong-Kong, et passe devant le centre culturel de Hong-Kong et l’intéressant musée de l’Espace, où est notamment exposée une maquette de la partie supérieure d’une navette spatiale. Au crépuscule, cette avenue est un excellent endroit pour observer la Symphonie des Lumières, le spectacle son et lumière illuminant les gratte-ciels dominant le port.

Culminant à 374 mètres, le Central Plaza est le troisième gratte-ciel le plus haut de Hong-Kong. Haut de 78 étages, il se dresse non loin du front de mer, sur l’île de Hong-Kong. Au sommet du building se trouve une église, la Hong-Kong City Church (la plus haute des églises du monde aménagées dans un gratte-ciel) qui, en guise de murs, est dotée de parois en verre. Lors des messes qui y sont célébrées le matin, on peut admirer le pic Victoria, tout proche, et les navires en train de passer en contrebas, tout en se laissant bercer par la musique jouée par de talentueux musiciens, le tout gratuitement.

Le pic Victoria est sans doute l’endroit d’où la vue sur le port est la plus mémorable, en particulier quand on a, pour y accéder, marché une demi-heure, voire une heure, à travers le parc dominant les Mid-Levels. Du sommet de la montagne, le panorama est superbe, en particulier au crépuscule, que l’on y vienne pour admirer la mise en lumière des gratte-ciels ou le coucher du soleil sur l’île de Lantau, située à l’ouest de l’île de Hong-Kong. Si vous avez une petite faim ou un peu soif, vous trouverez sur place un centre commercial comprenant plusieurs cafés et restaurants. On peut se rendre au sommet du pic Victoria en funiculaire (le Peak Tram) ou en bus de ville.

Le beau Port Victoria est l’un des sites de Hong-Kong à ne pas manquer. Après avoir longtemps compté parmi les territoires de l’empire britannique les plus importants sur le plans commercial mais aussi stratégique (la Royal Navy y avait notamment une base militaire), il continue à jouer un rôle majeur depuis qu’il est revenu dans le giron de la Chine en 1997, en particulier en matière de commerce extérieur et de fréquentation touristique.

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5. Guangzhou (Canton)

Musée du Tombeau du roi Zhao Mo 南越王墓

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Ce superbe musée occupe, juste en face de l’entée principale du parc Yuexiu, c’est le site de la tombe de l’ empereur Wen qui est le deuxième monarque du royaume des Yue du Sud.

La puissance de la dynastie des Yue du Sud ne fut établie qu’en 1985 lors de fouilles archéologiques dans la région de Canton. La découverte d’un tombeau intact d’un roi fut extraordinaire à l’époque. Cela remettait en cause la domination des Han de l’Ouest dans la Chine du Sud.

Le roi Zhao Mo fut le deuxième roi des Yue du sud de 137 à 122 av. J-C. Son tombeau a été creusé au coeur d’une colline et est composé de sept chambres.

Le musée offre la possibilité rare de rentrer à l’intérieur du tombeau et de voir la momie du roi de tout près. Les pièces adjacentes regroupent tous les objets qui ont été trouvés dans le tombeau : des pièces d’or, d’argent, de jade et divers objets magnifiques.

Vous explorerez cinq pièces différentes en plus du tombeau à 20 m sous terre. A l’intérieur, les archéologues ont découvert 15 corps : les cuisiniers, les concubines et sept eunuques. Le linceul qui recouvre le roi est composé de 2300 plaquettes de jade cousues entre elles avec de la soie.

La première salle du musée est centrée autour du roi Zhao Mo : son crâne, ses dents, ses restes…qui datent de plus de 2000 ans.

La pièce du dessous expose les objets retrouvés dans le tombeau : le dragon et le phénix qui sont devenus les emblèmes du musée, des épées, des vases et autres objets raffinés et très couteux.

La troisième salle est dédiée aux sacrifices humains. Et oui, quand le roi mourrait, on enterrait avec lui, les servantes, les cuisiniers, les épouses, enfin tout ceux qui étaient proches du souverain pour l’accompagner dans l’au-delà…

Les pièces suivantes rassemblent des collections d’objets divers : du quotidien pour faire la cuisine ou des instruments de musique ou encore des armes. Original, le musée propose également une collection d’oreillers chinois.

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6. Guilin

Rivière Li 漓江

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Le clou d’une visite à Guilin est une promenade sur la rivière Li. Il y a deux façons pour faire cette promenade: croisière en bateau ou randonnée pédestre. Pour la plus part de visiteurs, la croisière en bateau est le choix raisonnable; mais pour ceux qui sont sportifs ou aiment bien pénétrer la nature par coeur, la randonnée pédestre est un très bon choix.

Souvent on fait le trekking à partir du village Yangdi qui se trouve en aval de l’embarcadère Zhujiang, après une vingtaine de kilomètres, on fini à l’ancien bourg Xingping. Pour réaliser le randonnée entre yangdi et Xingping, il faut 5 heures normalement. Soyez courageux! Si par hasard, vous ne pouvez pas finir le trekking à cause de problème de force physique, vous pouvez louer un radeau pour finir le reste facilement à un très bon marché.

Tous les matins, une procession de larges bateaux à fond plat, pleins de touristes, descend vers le sud. La croisière commence à l’embarcadère Zhujiang (à 29 km de Guilin) et se termine à Yangshuo (54 km de croisière durant 4 heures). Les croisières qui sont organisées entre Guilin et Yangshuo naviguent sur cette partie, la promenade en bateau serait un moment agréable et inoubliable.

Le spectacle ininterrompu de la vie quotidienne le long des berges est fascinant: femmes lavant leur linge, enfants et buffles domestiques se rafraichissant dans la rivière, paysans travaillant dans les rizières. Sur l’eau, de petits bacs naviguent en tous sens et des pêcheurs, sur leurs radeaux de bambou, se font aider de leurs cormorans apprivoisés, munis de colliers qui les empêchent d’avaler leur prise. (à Guilin et Yangshuo, cette technique est présentée en spectacle pour les touristes).

Le long de la rivière, la plaine fertile produit tous les ingrédients d’une formidable salade de fruits: oranges, pamplemousses, chataignes et kakis, sans compter d’autres délices des tropiques inconnus en dehors de l’Asie. Pour compléter cette vision enchanteresse, des bambous à grands panaches poussent sur les berges.

Après le village Yangdi s’offre le genre de paysage que décrivait un poète chinois il y a plus de mille ans: Le fleuve y forme une ceinture de gaze verte, les montagnes sont comme des épingles à cheveux en jade bleu. Pics et pinacles couronnent la rivière, des chèvres blanches gravissent les pentes escarpées et un aigle plane au-dessus des falaises. La rivière elle-même coule, verte et transparente, attirante même un jour de pluie. On doit cette rare limpidité non seulement au programme destiné à protéger la rivière Li de la pollution, mais également à la nature qui dote l’eau d’une forte concentration d’acide carbonique.

Quelques images dont s’imprégner, tandis que le bateau glisse vers le sud: la colline de l’Escargot, la colline aux Cinq Doits, la colline de la Carpe, et la colline Rupestre Peinte —ainsi appelée à cause de toutes les taches de couleurs couvrant la tranche de la falaise comme une fresque – modèle, par les jeux d’ombre et de lumière, les silhouettes de neuf chevaux, d’où son autre nom, la colline aux Neuf Chevaux.

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7. Suzhou et Hangzhou (cités modernes et anciennes)

La ville de Suzhou — Venise orientale

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Suzhou est située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Shanghai. Surnommée « la Venise Orientale », Suzhou est considérée comme l’une des plus belles villes de Chine. Peuplée de plus de trois millions d’habitants, Suzhou est connue pour sa production de soie mais aussi et surtout pour ses centaines de jardins, dont certains sont classés au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.

Suzhou a été fondée au VIème siècle avant J.-C. et devient, en 518 après J.-C. la capitale de l’Etat de Wu. Principal centre industriel séricicole entre les XIVème et XVIIème siècles, Suzhou est partiellement détruite à l’occasion d’une rébellion contre le pouvoir central entre 1860 et 1863. Occupée par le Japon durant la Seconde Guerre Mondiale, Suzhou se développe rapidement au début des années 50. En 1997, les jardins sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Laissez-vous séduire par l’un des 170 jardins que compte la ville ! 12 sont actuellement ouverts au public, dont le Jardin du Maître des Filets, le Jardin de l’Humble Administrateur (ou Jardin de la Politique des Simples), le Jardin du Couple Retiré, le Jardin Attardez-vous, le Jardin de l’Harmonie, le Jardin de la Forêt du Lion…

Il n’y a pas que les jardins à faire à Suzhou ! Profitez de ses nombreux canaux pour vous balader dans la ville et découvrir ses nombreuses petites rues. Laissez-vous séduire par le quartier de Shangtang, par la Colline du Tigre ou encore par le temple du Hanshan. Si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à aller faire un tour dans un des nombreux villages d’eau situés à proximité de la ville.

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8. Huang shan et Huizhou (site dépaysant)

Les monts de HuangShan 

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Les monts de HuangShan ou monts Jaunes sont un massif montagneux de l’Anhui méridional, province de l’est de la Chine. La région est connue pour sa beauté, qui repose sur la forme des pics de granite, sur celle tourmentée des conifères, et sur les nuages qui entourent fréquemment le massif. Cette montagne mythique change sans cesse de visage au gré des vents et des bruines… désespérant parfois les artistes qui désirent en fixer la beauté. Ce massif est une terre sainte de taoïsme et possède beaucoup de vestiges, il est une des dix massifs célèbres de la Chine, nommée comme « la première montagne extraordinaire ». Des personnages réputés y laissèrent des poèmes magnifiques et des traces d’histoire, comme Li Daoyuan, le grand géographe chinnois du 5ème siècle, Li Bai, le poète très célèbre de la Dynastie des Tang et Xu Xiake, le grand géographe et voyageur de la Dynastie des Ming. Le massif est aussi une station estivale très connue. En 1985, il a été choisi comme un des dix sites pittoresques de la Chine. En 1990, il a été mis sur la liste de patrimoines culturels et naturels mondiaux de l’UNESCO. Au mois de février de 2004, il a été choisi comme un des parcs géologiques nationaux.

Le massif doit son nom à Huángdì, l’Empereur Jaune, qui serait venu y chercher l’élixir d’immortalité, 2 600 ans avant notre ère.Depuis la dynastie Qin, les monts de Huangshan sont connus sous le nom de Yi Shan, ce nom lui étant donné depuis 747, quand le poète Li Po l’évoqua sous cette forme dans ses écrits.

La région abrite également des sources d’eau chaude, et des sources minérales qui alimentent des piscines naturelles. Ces montagnes sont un sujet privilégié pour la peinture et la littératurechinoises traditionnelles. Elles constituent désormais une destination touristique prisée. Les monts Huang reçoivent plus d’un million de visiteurs par an. Un téléphérique moderne permet de se hisser jusqu’à 1 800 mètres d’altitude, mais les marcheurs courageux peuvent choisir l’ascension des 4 000 marches qui mènent au sommet du pic du Lotus. Là, le regard embrasse une forêt d’aiguilles granitiques, noyées de brume et piquetées de pins aux formes tourmentées.Les sources d’eau chaude de la région se trouvent au pied du pic du Nuage Pourpre. Les eaux gardent une température constante de 45°C toute l’année. La plupart des piscines naturelles se situent dans la zone de Songgu. Parmi les plus connues figurent celles des dragons : la piscine du Vieux Dragon (Lao Long Tai), la piscine du Dragon Vert (Qing Long Tai), la piscine du Dragon Noir (Wu Long Tai), la piscine du Dragon Blanc (Bai Long Tai), et l’étang de Jade.

Les montagnes se sont formées au mésozoïque, il y a environ 100 millions d’années, quand une ancienne mer disparut suite à l’élévation de la région. Plus tard, au quaternaire, le paysage fut remodelé suite à l’action des glaciers. Il en résulta en certains endroits la formation de « forêts » de pics effilés.Les sommets des montagnes se trouvant souvent au-dessus du niveau des nuages, les effets visuels et de lumière sont nombreux et impressionnants. Temple de « mer de nuages » et Temple de « lumière de Bouddha » sont pour décrire des phénomènes visuels qui attirent de nombreux touristes. En moyenne, la Lumière de bouddha n’apparaît que deux fois par mois.

La végétation de la région dépend de l’altitude : en dessous 1 100 m se trouve la forêt tempérée, jusque 1 800 m la forêt à feuilles caduques, et au-delà une végétation alpine, faite de pins et de végétation basse. La végétation est variée, et l’on compte un tiers des espèces de bryophytes chinois dans la région, et la moitié des espèces de fougères.

Les beaux points de vue de la montagne Jaune:
1. Pour contempler le lever du soleil:la terrasse de Qingliang (Qingliangtai), le pavilion d’aurore(Shuguangting), le mont du lion(Shizifeng), le mont de Shixin( Shixinfeng), le mont de Danxia(Danxiafeng), le mont de lumière(Guangmingding), le mont de tortue(Aoyufeng), le bâtiment de Yuping( Yupinglou).
2. Pour contempler les nuages crépusculaires:le pavillon de Paiyun(Paiyunting)、le mont de Danxia(Danxiafeng), la pierre vole(Feilaishi), le mont de lumière(Guangmingding), le mont du lion(Shizifeng).
3. Pour admirer la mer de nuage:devant le bâtiment de Yuping, derrière la terrasse de Qingliang, la montagne d’Oie blanche (Bai’e ling), le pavillon de Paiyun(Paiyunting), le mont de lumière(Guangmingding).
4. Pour admirer la neige:la mer du Nord(Beihai), la mer de l’Ouest(Xihai), la mer du ciel(Tianhai), le bâtiment de Yuping(Yupinglou), la vallée du pin(Songgu), la vallée du nuage(Yungu) et la source thermale.

Remarques de voyage Huangshan:
1. Si vous choisissez de monter au pied, nous vous conseillons de monter en derrière de la montagne (le temple de Yungu), vous pourrez économiser beaucoup d’énergies. Si vous préférez prendre la télécabine, nous vous conseillons de commencer par le pavillon de Ciguang, cela mettra environ 10min, parce que pendant la haute saison, trop de monde prend la télécabine en derrière de la montagne. Normalement vous arriverez à Tianhai(proche du mont de Guangming) à midi, après le déjeuner vous pourrez visite de la mer de l’Ouest, de la pierre volée et du pavillon de Paiyun. Puis vous logez à l’hôtel de la mer du Nord (cela vous facilitera de contempler le lever du soleil le lendemain matin).
2. Il y a des hôtels dans le bâtiment de Yuping, puis vous monterez la montagne très facilement grâce au téléférique de Yuping. Si vous logez une seule nuit dans le site de Huangshan, vous pourrez loger à l’hôtel de Tianhe. Si vous préférez rester deux nuits, vous pourrez aussi habiter dans les deux sites pour bien connaître le mystère des Monts Jaunes.
3. C’est mieux que vous vous habilliez légèrement et prenez moins de bagages, pour économiser de l’énergie.
4. Le climat est changeable et varié, l’imperméable est indispensable. Le vent est trop fort pour prendre un parapluie.
5. Ne montez pas la montagne lorsqu’il y a de la pluie et du grand tonnerre, surtout le Mont de Tianfu et le Mont de Nélombo, ne touchez pas la chaîne de fer à la main, ne vous abritez pas dans l’arbre. Le téléphone portable doit être fermé pour éviter le tonnerre.
6. Il fait un peu froid dans le matin et la nuit, vous pourrez porter le pull en laine. La chambre standard de l’hôtel offre d’un manteau duvet. Vous pourrez aussi louer un manteau, 30RMB pour chacun.
7. Les bottes de randonnée sont indispensables. Pour la sécurité, une canne est très utile.
8. Pendant la monte, il faut marcher un peu lentement, c’est dangereux de voir les paysages en marchant.
9. Le temps de fonctionnement du téléphérique du site de Huangshan varie selon les saisons. En hiver, de 8h à 16h, les autres saisons, le téléphérique se démarre de 6h30m à 17h. Le prix d’aller simple est de 80RMB/chacun dans la haute saison, et 65RMB/chacun dans la saison morte.

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9.  Hainan (Plage, chaleur et  soleil)

Sanya 三亚市
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Sanya est une ville du sud de la province insulaire de Hainan, dans l’extrême sud de la Chine. Elle est située presque à la même latitude que Hawaï. Jouissant d’un climat tropical, elle attire chaque année de nombreux touristes.

Entre 221 et 206 av. J.-C., la dynastie des Qin fonde la villede Sanya. Au Ve siècle av. J.-C., Yacheng obtient le statut de capitale administrative provinciale de l’État de Yazhou. Yacheng n’est rebaptisé Sanya qu’en 1984 et devient définitivement une ville le 26 septembre 1987.

Plus de 20 ethnies, comprenant les Han, les Li, les Miao et les Hui, cohabitent dans la ville. La population totale s’élève à plus de 463,700 personnes inscrite en résidence permanente, dont 127,000 sont des résidents urbains (en 1998). L’ethnie Li représente à elle seule, 178,000 personnes dans la ville.
La ville est entourée de montagnes continues et accidentées sur ces trois côtés. Ce sont les montagnes de Baopo au nord, les montagnes Dahui, Hubao et Gao (ou juste montagne Gou – à l’altitude de 393 mètres) situé à l’est et la montagne Nambian au sud. Cette topographie d’étendue de montagnes divise la ville de Sanya en de nombreuses régions, toutes entourées de collines vertes et aux activités variées.

Vu de la mer, les montagnes servent d’écran vert de protection permettant ainsi de mettre en évidence l’enchantement de la ville de Sanya mais également de fournir des belvédères donnant sur la mer, la rivière, la baie et les scnènes de ville. Face à la mer du sud, il existe une multitude de baies, toutes dotées des paysages merveilleux. Les baies de Dadonghai, de Xiaodonghai et de Sanya, dans la zone urbaine, ont un lien étroit avec la population locale, tandis que les îles à l’est et à l’ouest servent de porte donnant sur la mer du sud, ajoutant un sens profond à cette vaste mer, et, un voile de mystère quand le brouillard de la mer couvre les montagnes. En se promenant sur la plage, on peut souvent apercevoir le Parc Luhuitou à travers une brume légère, comme si la ville exhalait un long soupir sinueux.

Sanya, s’appuyant sur ses fameuses montagnes et face à la mer, est une ville jardin plein de cocotiers et autres splendeurs verdoyantes. Dans la ville se trouve la zone touristique et culturelle de Nanshan, avec ses magnifiques sculptures de thèmes zoologiques et bouddhistes, ainsi que la zone touristique de Tianyahaijiao contenant un ensemble de sculpture de personnages historiques. Le parc Luhuitou , qu’en à lui, contient des sculptures pleins de vies, évoquant l’histoire d’amour émouvante de Luhuitou, le cerf qui retourne la tête. Enfin, il y’a une place jardin moderne qui rend hommage à l’architecte Luban. Il comporte également un ensemble de sculpture qui aident les visiteurs à imaginer les temps antiques. Il existe beaucoup de lieux ayant des paysages merveilleux à visiter.

La ville de Sanya dispose aussi de nombreux sites touristiques à voir. Les touristes se rendront principalement au Temple de Nanshan. D’autres sites comme le finistère de Hainan, la plage de Sanya, le site d’ Haishanqiguan, les cavernes de Luobi, le parc du sommet de la colline attireront également les voyageurs.

Vous pouvez vous rendre dans un restaurant pour goûter les mets locaux, tels que le crabe de Hele parfumé au gingembre et à l’ail. Vous pouvez vous détendre dans un spa de source chaude ou visiter une réserve de singes située sur une île tropicale et jouer avec des macaques affectueux. Ici, c’est le paradis perdu.

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10. Shanxi (commune ancienne)

Les grottes de Yungang云冈石窟

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Les grottes de Yungang, à Datong, province du Shanxi, avec leurs 252 grottes et leurs 51 000 statues, représentent une réussite exceptionnelle de l’art rupestre bouddhique en Chine au Ve et au VIe siècle.

La tradition bouddhique de l’art sacré rupestre a connu sa première expression majeure à Yungang, où il développa sa propre individualité et démontra tout son potentiel artistique. L’art rupestre de Yungang représente une fusion réussie de l’art symbolique religieux bouddhique du Sud et du centre de l’Asie avec les traditions culturelles chinoises, qui débuta au Ve  siècle apr. J.-C. sous la protection de l’empereur. Il illustre aussi brillamment la solidité et la permanence des croyances bouddhistes en Chine.

Datong, autrefois connu sous le nom de Pingcheng, devint la capitale de la dynastie des Wei du Nord entre 398 et 494, puis le centre politique, économique et culturel de leur royaume. La ville conserva son importance jusqu’en 523, année où elle fut abandonnée à la suite d’une révolte. Les statues des grottes de Yungang ont été réalisées entre 460 et 525, période qui marque l’apogée du développement de l’art rupestre bouddhique de la dynastie des Wei du Nord. Lorsque le premier empereur monta sur le trône, le bouddhisme s’épanouit et le moine Tan Yao commença, en 460, à sculpter les Cinq Grottes, qui sont ensuite devenues un point de référence majeur pour l’art bouddhique du Nord de la Chine.

En 525, le projet initial, appuyé par la Cour, était presque entièrement terminé, mais des officiers de rang inférieur et des moines continuèrent à creuser des grottes et à y sculpter des statues. Au cours de la dynastie des Liao, des cabanes de bois furent construites face aux grottes, les transformant ainsi en temples, comme les célèbres Dix Temples. En 1122, une guerre détruisit ces temples.

Les grottes de Yungang, connues autrefois sous le nom de grottes de Wuzhoushan, se trouvent au pied des montagnes de Wuzhou, au nord, dans la vallée de la Shi Li, à 16 km à l’ouest de la ville de Datong. Ces 252 grottes de différentes tailles abritent plus de 51 000 statues ; le site, orienté est/ouest, couvre une extension de l’ordre de un kilomètre. Son aménagement a été réalisé au cours de trois principales périodes : période ancienne (460-465), période moyenne (vers 471-494) et période récente (494-525). En dehors des grottes, l’aire centrale classée inclut les vestiges d’un château, un mur défensif et une tour de la dynastie des Ming dans la plaine située au-dessus des grottes. Les grottes de la période ancienne (460-465) comportent cinq cavités principales ; ces salles magnifiques, dans leur simplicité, ont été creusées sous la direction du moine Tan Yao dont elles ont conservé le nom. D’énormes cavités y ont été creusées pour abriter des statues géantes, hautes de 13 à 15 m. Elle présente un plan en U et un plafond voûté qui imite les toits de chaume de l’Inde ancienne. Chaque grotte est dotée d’une porte et d’une fenêtre. Les figures les plus monumentales occupent la partie centrale des grottes, tandis que les parois externes sont creusées de milliers de statues bouddhiques, ce qui est rare dans l’histoire de la tradition chinoise de la sculpture rupestre.

Ces cavités forment le groupe le plus important des grottes de Yungang qui comportent aussi quatre groupes de grottes jumelles et un groupe de grottes triples. Cette période a été marquée par un développement rapide du style han, avec l’introduction de beaucoup de nouveaux thèmes et de combinaisons différentes de statues ; l’attention se déplaça alors vers la création d’images renforçant le sens de la loi, en inaugurant aussi de nouveaux types de décorations. Ces grottes sont de plan carré, et présentent d’ordinaire des salles aussi bien sur le devant que vers l’arrière ; les sculptures des murs sont divisées en bandeaux supérieur et inférieur et en sections droite et gauche ; la plupart d’entre elles présentent des plafonds à caissons. Les murs externes, de part et d’autre, présentent des structures sur deux niveaux, tandis que de hauts monuments occupent la partie centrale de la cour. Les édifices en bois reposent sur des piliers octogonaux dont chacun est sculpté de dizaines de figures de Bouddha. À l’intérieur des grottes, les murs sont couverts de longs panneaux peints divisés en différents niveaux et colonnes. La conception d’ensemble de ces grottes reflète le plan et l’aménagement traditionnel des résidences qui étaient à la mode en Chine au cours de la dynastie des Han.

Les grottes de la période récente (494-525) se trouvent plus à l’ouest, dans la vallée du temple du Roi Dragon. Au total, plus de 200 grottes et niches ont été creusées au cours de cette période. Les grottes sont de taille moyenne ou petite, de formes irrégulières et compliquées. Des décors ont également été sculptés sur la falaise autour des portes des différentes cavités. Cette phase témoigne d’une tendance à simplifier le message délivré par les statues et à les styliser, mais en leur apportant une nouvelle touche de délicatesse et de grâce.

Inscrites au patrimoine mondial de l’UNESSCO, l’ensemble des statues et des grottes constitue l’un des plus célèbres sites anciens de sculpture. Un chef d’œuvre de l’art rupestre combinant à la fois les formes de l’art traditionnel chinois et des influences étrangères, notamment grecque et indienne. Les Cinq Grottes, réalisées par Tan Yao avec une stricte unité du plan et de la conception, sont un chef d’œuvre classique de la première apogée de l’art rupestre bouddhique en Chine.

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